Les taux au plus bas, le quota des banques, la législation qui bouge, le mois de juin s’annonce palpitant sur le marché du crédit et surtout du rachat de crédits.
Des taux au plus bas en Juin
Les mois passent et aucuns ne se ressemblent, les taux continuent d’étonner les emprunteurs en matière de crédit et surtout de rachat de crédit, on peut voir chez certaines banques des taux inférieurs à 1% sur 15 ans, du jamais vu ! Les taux ne pourront plus continuer sur cette tendance puisque pour la première fois depuis 2015, la part de renégociations de prêts et de rachat de prêts a reculé, une première amorce qui montre bien que les Français ont profité des taux bas et ne sont plus très nombreux à se lancer sur ce financement, il est encore temps de faire racheter ses prêts à des conditions très avantageuses.
Juin : premier semestre du rachat de crédit
Les banques et établissements de crédits suivent de près leur production et ont tous déterminés des objectifs en début d’année, notamment en distinguant les opérations de crédit, de renégociation et de rachat de prêt immobilier. Le mois de juin bouclera le premier semestre et à cette étape de l’année, les banques ont une première vue sur les résultats de l’année et peuvent rapidement se projeter ou réorienter leurs « conditions avantageuses » sur des produits plus intéressants, où la marge est plus importante. D’autant que la législation changera d’ici le 1er juillet, un virage fondamental pour le rachat de crédit.
Le vent va tourner pour le rachat de crédit en juin 2016
La législation du rachat de prêt immobilier va changer
En matière de rachat de prêts, la donne sera différente à compter du 1er juillet 2016. La Directive MCD transposée par la France va définir toute opération de rachat ou de regroupement de prêts avec garantie comme un financement immobilier. Un emprunteur qui a ne serait-ce qu’1 euro de prêt immobilier à faire reprendre avec d’autres prêts consommation bénéficiera du rachat de crédit immobilier. Aujourd’hui, c’est la barre des 60% qui définit la nature du rachat ou du regroupement de crédits. Cela annonce un manque de rentabilité pour les banques et donc la mise en place de nouveaux produits, moins attrayant pour les emprunteurs, notamment les plus modestes.