Le terme de regroupement de crédit peut laisser sous-entendre qu’il s’agit d’une opération spécifique avec une règlementation particulière, il n’en est rien.
Un rachat de crédit, c’est quoi ?
Cette opération est simple : l’établissement de crédit solde les crédits en cours en adressant un chèque ou un virement à chaque prêteur. Il propose ensuite un nouveau contrat de crédit (soit à la consommation, soit immobilier). C’est aussi simple que ça.
Par conséquent, l’opération dépend de la loi sur le crédit à la consommation ou de la loi sur le crédit immobilier. L’emprunteur repart au final avec seul emprunt et des conditions de remboursement modifiées.
Les limites de l’opération
Bien qu’un regroupement de crédit soit un crédit, il est indispensable d’avoir en tête que l’établissement de crédit solde les anciens prêts et se base sur les capitaux à racheter pour proposer un nouveau contrat de crédit. Lequel va ajouter à cette somme des intérêts calculés avec le taux.
L’emprunteur va devoir s’acquitter de rembourser la somme qu’il devait déjà rembourser plus des intérêts. Le tout étant lissé sur une durée de remboursement allongée, l’emprunteur perçoit avant tout une baisse de ses mensualités mais dans la plupart des cas il y a une majoration du coût total du crédit.
Faut-il boycotter le regroupement de crédits ?
Le regroupement de prêt a été basé sur ce principe depuis son lancement dans les années 90. De nombreux ménages parviennent à se sortir de situations compliquées grâce à cette opération de crédit, et ce malgré son coût.
Simplement, de nombreux acteurs n’informent pas suffisamment les ménages du coût de l’opération sur les finances déjà bien affaiblies. Il est bon de savoir qu’un rachat de prêts permet de réduire les mensualités et donc de retrouver une situation plus stable. Par conséquent, une accumulation de nouvelles dettes serait dangereuse pour les finances du ménage.