Les récentes annonces de baisse des taux ont eu un effet immédiat sur les emprunteurs qui se sont ruées vers les banques et autres établissements de crédits pour faire racheter leurs prêts. Quelques pièges peuvent cependant surgir aux yeux des emprunteurs, voici les trois premiers à éviter absolument.
Le piège de la simulation
De nombreux sites proposent une simulation en ligne par le biais d’un formulaire à remplir, sans savoir ce qui se cache derrière, c’est un premier piège à éviter car ce marché très concurrentiel regorge de sites « comparateurs » spécialisés et proposant des « offres de rachats de crédits » dans tous les sens. Il faut savoir qu’il n’existe que deux opérations, le rachat de prêt immobilier et le rachat de prêts à la consommation. Toute autre appellation ne désigne aucunement une opération de rachat de crédit.
Le piège de la trésorerie
Les banques proposent aux ménages qui ont recours au rachat de crédit d’inclure un montant de trésorerie permettant de financer un projet en particulier comme la réalisation de travaux, l’achat d’une voiture ou encore le changement de la machine à laver. Il faut veiller à ce que ce montant ne soit pas « gonflé » car l’emprunteur aura un coût total du crédit plus important.
Le piège de l’assurance
En négociant un taux particulièrement bas ou une mensualité très petite, l’emprunteur en oublie de s’attarder sur le coût de l’assurance et c’est sur ce produit que les organismes financiers comptent bien se « rattraper ». Ils vont donc proposer systématiquement leur assurance et ce n’est pas souvent la meilleure en matière de coût. Il faut donc négocier et si besoin avoir recours à un établissement extérieur.